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14 janvier 2016

LES PLANS FOIREUX DE MON HOMME: LA DESCENTE DE SKI


L’idée me trotte depuis un certain temps déjà dans la tête :  vous présenter, de temps à autres, les plans foireux de mon homme… Non, ne vous méprisez pas, je l’aime vraiment, mais parfois il a de ces idées que tout être normal n’essaierait pas nécessairement de réaliser… Mais lui, si ! Les enfants en raffolent de ces plans, et moi, ben moi, j’essaye de garder mon calme et de prévoir les éventuels dangers à éviter… Donc voici la première histoire, qui s’est déroulée lors de nos dernières vacances de ski…

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Depuis quelques années, nous, c’est à dire Kristof, Zoe (l’aînée), Noa et Charel, passons nos vacances de ski ensemble avec notre couple d’amis et leurs 3 enfants (Lou, Jimmy et la petite dernière, Eli) en Autriche. Notre hôtel, situé dans un petit village à proximité de la station de ski, est relié au domaine skiable par une seule descente.  C’est LA piste la plus raide et la plus glacée, donc l’une des plus difficiles. Comme elle abouti à un cul de sac (il faut prendre le bus de ski pour retourner à la station), elle n’est pas emprunté par beaucoup de monde. Et quand on s’y engage, il faut la terminer, car il n’y existe pas de pistes alternatives… On peut uniquement se reposer en cours de route à la « Abfahrtshütte » !

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Lou, Charel et Jimmy avaient à l’époque 3 années de ski derrière eux, Zoé et Noa en pratiquaient depuis 4 ans. Zoé et Lou font plus attention à la technique tout en y allant un peu plus lentement, tandis que les 3 autres préférent la vitesse et le danger !

Et une après-midi de ski, mon mari avait l’idée d’emprunter ensemble avec les enfants LA descente vers notre hôtel… Proposition qui fut naturellement accueilli très positivement de la petite troupe, car ils en avaient marre de toujours devoir prendre cette fichue télécabine pour rentrer ! Surtout que, d’après leurs profs de ski, les enfants en étaient certainement capables…

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Arrivé en haut de la-dite piste, notre junior fût le premier à exprimer ouvertement sa peur… en voyant la pente de la piste… Je vous épargne les réflexions du reste de la bande… Bon début, car là, plus moyen de faire marche arrière ! Après quelques virages et des bonnes paroles de son papa et de sa maman, il a quand même finalement décidé d’enlever ses skis et de descendre sur le ventre et à maman de porter ses skis.  Mais quelle joie : il en riait à pleine dent !

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La première partie de la descente derrière nous, on remettait les skis à Charel qui, dès lors, suivait son grand frère tout en vitesse et, ô surprise, sans plus avoir peur… Ensemble ils devancaient le reste du groupe qui commençait à ressentir la fatigue après une bonne journée de ski…  Lou et Jimmy n’en pouvaient plus car vraiment trop crevés… Et aux papas de les motiver avec la promesse d’une bonne tasse de chocolat bien chaud lors d’une courte pause à la Abfahrtshütte, l’une des refuges les plus pittoresques de la vallée.

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Après une grosse dose de bonnes paroles, nous arrivions enfin à la hutte et la joie était grande auprès de tout le monde, les uns pour se reposer, les autres pour se réchauffer (et oui, on refroidit s’il faut attendre tout le temps ). Et très vite nous avions oublié nos difficultés passées… et le chemin qui nous restait à faire !!

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A la sortie de la hutte, la nuit avait commencé à s’installer et on apercevait déjà les lumières des maisons du village. Nous expliquions aux enfants que ce n’était plus bien loin, que les maisons allaient s’agrandir très vite… Les enfants reprenaient du courage et se disaient en forme pour continuer la route… Malheureusement, ce courage ne survivait pas très longtemps… Noa et Charel n’avaient plus froid aux yeux et allaient à une telle vitesse que je devais régulièrement les forcer à s’arrêter. Les genoux de notre grande se faisaient ressentir… Lou et Jimmy n’étaient plus trop en forme non plus. La majeure partie du temps, ils descendaint la piste sur leurs derrières avec les papas qui les motivaient. Et, avec tout cela, la nuit tombait à une telle vitesse qu’il devenait de plus en plus difficile à reconnaître les limites de la piste.

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Je me retrouvais à faire la course afin de rattraper Noa et Charel par peur qu’ils ne s’égarent. Je devais laisser Zoé qui attendait le reste de notre équipe. Arrivée en bas de la piste, j’apercevais, la nuit tombée, le panneau lumineux indiquant que… la piste était fermée et qu’il était dangereux de s’y aventurier à cause des chasses neige en train de baliser la piste pour le lendemain…

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Lorsque notre petite troupe fut finalement à nouveau au complet, il y eu plus de peur que de mal, les enfants à bout de souffle et les papas à bout de nerfs et tout le monde retrouvait sa bonne humeur pour la photo souvenir !

Nous étions quand même rentrés juste à temps pour passer à table… vers 19h30 !

Tout est bien qui finit bien !

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Notre conseil : plan surtout à ne pas copier, même si cette aventure ne sera pas oubliée de si tôt par les enfants qui se sont, quand même, au final bien marrés !

NB: Je vous ai volontairement épargné les multiples pleurs et jurons de tout un chacun pour ne pas trop allourdir le texte, mais rassurez-vous, ils y étaient !

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Fredke
Fredke

I’m Frédérique, fortysomething, mum, maker and craft blogger with a penchant for chaos...

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